Publié dans Politique

Canal Olympia Iarivo - Une salle de cinéma ferme ses portes 

Publié le mercredi, 02 juillet 2025

Une mauvaise nouvelle pour les cinéphiles de la Capitale. Le Canal Olympia Iarivo, lieu emblématique de la culture cinématographique à Antananarivo, cessera définitivement ses activités à partir du 13 juillet 2025. L’annonce, faite hier sur les réseaux sociaux de l’établissement, met un terme à une aventure de plus de six années durant lesquelles cet espace a été un carrefour de rencontres, d’émotions partagées et de découvertes cinématographiques. Depuis son inauguration le 19 juillet 2019, Canal Olympia Iarivo s’est imposée comme une adresse incontournable pour les amateurs de cinéma malagasy.

Avec une programmation variée mêlant blockbusters internationaux, productions africaines, avant-première et événements culturels divers, la salle a su enrichir l’offre artistique locale. Son espace de projection en plein air, apprécié pour son confort moderne et son ambiance conviviale, a offert au public une expérience unique, ancrée dans un cadre chaleureux. D’après une source, cette fermeture ne constitue pas un cas isolé. D’autres sites du réseau Canal Olympia en Afrique seraient également concernés par des fermetures d’ici la fin de l’année. Avec ses 18 salles réparties dans 12 pays du continent, le réseau traverse une crise marquée par des défis économiques, des changements dans les habitudes de consommation culturelle et une concurrence croissante des plateformes de streaming. Ce contexte suscite des inquiétudes quant à l’avenir de l’offre culturelle en Afrique, en particulier dans le secteur cinématographique qui cherche à s’adapter à un environnement évolutif. La disparition de Canal Olympia Iarivo laissera un vide considérable sur la scène culturelle malagasy, tout en mettant en lumière la nécessité de repenser les modèles pour faire prospérer le cinéma et les spectacles vivants à l’ère numérique. Pour les habitants d’Antananarivo, passionnés par le septième art, cette fermeture incarne la fin d’une ère, mais aussi l’espoir que de nouvelles initiatives verront le jour pour raviver l’amour du cinéma dans la Capitale. Quoi qu’il en soit, cette fermeture affecte le domaine du septième art malagasy.

 

Si.R

Fil infos

  • Autoroute Tana–Toamasina - Le projet en suspens
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un mois après, des ministres encore méconnus
  • Futures élections - Mise en place d’un nouveau cadre juridique électoral inclusif et consensuel
  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
Pub droite 1

Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

A bout portant

AutoDiff